30 octobre 2007

ACTU : Le gouvernement israélien inflige de nouvelles sanctions économiques dans la bande de Gaza

Catherine MAIA
Après avoir décrété en septembre dernier, la Bande de Gaza «entité hostile», le gouvernement israélien a commencé, le 28 octobre, à réduire ses livraisons de carburants, cela en représailles aux tirs continus de roquettes et d'obus de mortiers contre son territoire. Selon des sources palestiniennes et européennes, la fourniture de carburant a ainsi été réduite de près de 30%. La réplique d’Israël ne s’arrête pas là. L'État hébreu a également fermé le point de passage de Soufa, par lequel transitaient les marchandises d'Israël vers Gaza. Ce point de passage remplaçait la gare autoroutière de Karni, fermée elle depuis un an.

29 octobre 2007

ACTU : Débats et polémiques autour du budget de l'ONU

Marion JULIA
Le Secrétaire général de l'ONU a demandé, le 25 octobre, un budget de 4,2 milliars de dollars pour 2008-2009, auprès de la Commission budgétaire de l'Assemblée générale. Cela correspond à une hausse de 23 millions de dollars, que Ban Ki-moon a justifié en indiquant : «Le monde n'a jamais autant eu besoin d'une ONU forte, mais nos ressources n'ont jamais été aussi limitées».

28 octobre 2007

ANALYSE : Les nouvelles élites du Turkménistan

Laurent VINATIER
Project on Emerging Actors (en partenariat avec l'Institut Thomas More)


Cette étude est fondée sur des entretiens informels, menés au Kirghizstan en mai 2007, au Turkménistan à la fin juin 2007 et à Moscou au début de juillet 2007. L'auteur a rencontré en particulier des personnalités de l'opposition en exil, des étudiants turkmènes à l'étranger, des journalistes, des hommes d'affaires et de nombreux observateurs internationaux, notamment diplomatiques, des affaires d'Asie centrale. L'interprétation générale du texte doit beaucoup au ressenti de l'auteur sur le terrain et à ses contacts spontanés avec la population.

27 octobre 2007

ANALYSE : La jeunesse «d’opposition» en Russie… à la recherche d’alternatives politiques…

Laurent VINATIER
Project on Emerging Actors (en partenariat avec l'Institut Thomas More)


Cette étude est fondée sur des entretiens informels, menés à Moscou du 10 juillet au 10 août 2007, avec plusieurs jeunes journalistes, quelques chercheurs, deux députés de la Douma et la plupart des leaders des mouvements de jeunesse présentés ici. Les analyses proposées se rapportent essentiellement à des faits confirmés et recoupés au cours des diverses rencontres. L’interprétation générale ne saurait se défaire, cela dit, du ressenti de l’auteur sur le terrain, qui suit depuis plus d’une dizaine d’années les événements politiques, économiques et sociaux en Russie et dans toute cette région postsoviétique.

TABLE DES MATIERES
- Introduction
- Etat des lieux : les mouvements de jeunesse en Russie.
- Essoufflement de la démocratie libérale
- Confusions à gauche : les illusions communistes et socialistes
- Faiblesses politiques intrinsèques de l’idée nationaliste
- L’opportunisme, source d’une alternance en Russie ?
- Synthèse et recommandations
  • Lire l'étude dans sa totalité (en français)

INTRODUCTION
''Les révolutions colorées qui ont ébranlé certains régimes voisins de la Russie dans la première moitié de la décennie 2000 ont marqué les esprits au Kremlin. En Ukraine et en Géorgie surtout, mais aussi dans une certains mesure au Kirghizstan, le rôle stratégique des mouvements de jeunes activistes politiques, moteur de la contestation, a fait naître à Moscou des craintes similaires quant aux potentialités de mobilisation d’une certaine jeunesse russe, plutôt éduquée, urbaine et proche des partis dits d’opposition libérale et démocratique, Iabloko et l’Union des Forces de Droite (SPS).
Les premiers mouvements apparaissent au début de l’année 2005. SMENA est créé dès janvier par de jeunes activistes tout juste revenus d’Ukraine où ils ont participé aux manifestations de la place de l’Indépendance et vécu au milieu des tentes orange. Puis très vite, au printemps, sont constituées les organisations Oborona (Défense), My (Nous) et Da ! (Oui !), parmi les plus dynamiques au cours des mois qui suivent. Elles attirent de nombreux jeunes militants et sympathisants des partis de l’opposition démocratique. Oborona par exemple est composée quasi équitablement de jeunes SPS et de jeunes Iabloko dont leur leader, Ilya Iachine, qui exerce une influence déterminante au sein du mouvement. Da !, de la même façon, dirigée par Maria Gaïdar, membre du SPS, fille de l’ancien Premier ministre libéral Egor Gaïdar, semble une annexe du parti. Quant à My, fondé par Roman Dobrokhotov, étudiant au MGIMO , il rassemble surtout les enfants d’une élite sociale et intellectuelle, souvent en mal d’aventures. L’opposition démocrate et libérale en Russie entre à cette époque en effervescence. Les jeunes, en multipliant les affiliations, renforcent leur engagement politique. Chaque structure, civile et politique, nouvelle ou plus classique, croît l’une avec l’autre, en soutien l’une de l’autre.
Les autorités fédérales à Moscou et leurs alliés régionaux ne tardent pas à réagir et organisent leurs propres groupes loyaux, véritables mouvements de masse, capables de mobiliser des milliers (voire des dizaines de milliers) de jeunes adultes et adolescents, à l’exemple des Nachi (les nôtres) et Molodaïa Guardia (la jeune Garde). Ceux-ci, profitant d’appuis financiers des administrations régionale et fédérale, prennent une importance considérable dès la fin 2005 et surtout en 2006. Leurs effectifs triplent ; leurs missions s’affinent ; leurs programmes produisent de premiers résultats. Ces mouvements s’imposent rapidement dans le paysage civil et politique de Russie. Véritables antichambres des réseaux du Kremlin, ils deviennent des passages obligés pour qui en région ou à Moscou souhaite embrasser facilement et avec succès une carrière publique.
En quelques années, la jeunesse russe dans sa diversité, ou du moins ses parties la plus éclairées, s’est vue intégrée au jeu politique et instrumentalisée, qu’elle soit proche de l’opposition ou de pouvoir. Dans le premier cas, elle est supposée constituer une force critique, dynamique et radicale, grossissant les rangs d’éventuelles manifestations de rue ; dans le second cas, elle est organisée en bastions de défense chargés d’assurer, le cas échéant, dans la rue également, le maintien du système en place.
A l’été 2007, à quelques mois seulement de l’échéance législative de décembre et à moins d’un an du renouvellement présidentiel, puisque Vladimir Poutine ne paraît toujours pas disposé à changer la Constitution et se permettre un troisième mandat, cette dichotomie simpliste de la scène politique russe a perdu toute pertinence. Ce qui aurait pu être valable au début 2006, ne permet nullement de caractériser la situation un an plus tard. L’existence d’alternatives politiques au régime de Vladimir Poutine s’avère, pour le moins, incertaine. L’opposition classique, démocrate et libérale, n’est plus à même de jouer ce rôle. Il ne faut donc guère s’attendre dans l’immédiat à un rééquilibrage de la scène politique russe, contre le système de pouvoir omnipotent établi par le Kremlin.
Cette étude fait sienne l’excellente analyse proposée en 2004 par Françoise Daucé2 qui montre que la Russie s’est choisie une certaine façon de faire de la politique, certes démocratique mais non libérale. Il s’agit ici de l’approfondir, en examinant la place des idées sur la scène politique russe. L’enjeu n’est pas tant de s’interroger sur le format d’une éventuelle opposition émergente, que sur les possibilités d’ouverture ou de fracture du régime poutinien.
- Quelles idées présentent encore un potentiel critique ?
- Lesquelles pourraient être à la base d’une future opposition, susceptible d’incarner une alternance ou de réintroduire les conditions d’un choix politique ?
Après un préambule caractérisant l’état d’activités des principaux mouvements de jeunesse de tous bords – précieux indicateurs du dynamisme idéologique d’un pays – la présente étude s’attachera à évaluer la réalité politique des courants d’idées en Russie aujourd’hui. Il pourrait être intéressant alors de présenter certains positionnements purement opportunistes et les conditions auxquelles ceux-ci pourraient faire sauter quelques verrous du système.''
 

 
The «opposition» youth movements in Russia… in search of political alternatives…
This study is based on informal talks in Moscow from July 10 to August 10 2007, with several young journalists, researchers, Duma deputies and the majority of the leaders of the youth movements presented in this paper. The analyses refer primarily to confirmed and reported facts expressed during various meetings. General interpretation by the author can not be overlooked however, after having followed for more than ten years the political, economic and social events in Russia and in this post-Soviet region.
 
TABLE OF CONTENTS
- Introduction
- Youth movements in Russia: current status
- The loss of momentum of liberal democracy
- Confusion on the left: communist and socialist illusions
- The deep-rooted political weakness of the nationalist idea
- Opportunism, source of a changeover of power in Russia?
- Summary and recommendations

INTRODUCTION
''The colourful revolutions which shook Russia’s neighbouring countries during the first half of the decade 2000 have had a profound effect on the Kremlin. The strategic role of the movements led by young political activists, who were at the heart of the protests especially in Ukraine and Georgia, but also to a certain extent in Kyrgyzstan, has aroused similar fears in Moscow as to the potential mobilization of a Russian educated youth movement from urban areas and which are close to the liberal and democratic opposition parties Yabloko and the Union of Right Forces (SPS).
The first youth movements emerged at the beginning of 2005. SMENA was founded in January by young activists returning from Ukraine where they had participated in the demonstrations on Independence Square and had lived among the orange tents. Then in the spring the most dynamic organizations “Oborona” (Defense), “My” (Us) and “Da!” (Yes!) were rapidly established. They attracted many militant young people and sympathizers of the democratic opposition parties. “Oborona” for example is made up of as many young SPS militants as young people from “Yabloko” whose leader, Ilya Iachine, exerts a significant influence within the youth movement. In the same way, “Da!” directed by Maria Gaïdar, member of the SPS, and daughter of the former liberal Prime Minister Egor Gaïdar, is apparently a wing of the SPS party. As for “My”, founded by Roman Dobrokhotov, student at the MGIMO , attracts the offspring of the social and intellectual elite, in search of adventure. In 2005, the democratic and liberal opposition in Russia was in a state of turmoil. The young generations reinforced their political commitment by multiplying their affiliations to different groups. Each structure, whether it was civil or political, new or “classical”, grew and supported each other.
The federal authorities in Moscow and their regional allies did not take long in organising their own groups, mass movements capable of mobilizing thousands (even tens of thousands) of young adults and teenagers, for example Nashi (Our Own) and Molodaia Guardia (Young Guard). These youth groups, with the financial support from the regional and federal administrations, grew considerably at the end of 2005 and especially during the year 2006. Their numbers tripled and their operations and objectives matured. Their programmes produced results. These youth movements rapidly established themselves on the civil and political scene in Russia. They became the real gateway to the Kremlin network, the obligatory path for those in Moscow or the regions wishing to embark upon a public career.
Within a few years the Russian youth groups in all their diversity, or at least those most aware, have found themselves integrated into the political game and used by either the opposition or the government. The former are supposed to be a critical force, dynamic and radical who can increase the ranks for future demonstrations; the latter are organised into defence strongholds who can ensure, if need be in the streets too, the continuity of the current system.
In the summer of 2007, only a few months away from parliamentary elections in December and less than a year from presidential elections, Vladimir Putin does not seem disposed to change the Constitution to allow him to serve a third term. Thus this simplistic dichotomy of the Russian political scene has lost all its relevance. What could have been valid at the beginning of 2006 does not seem to reflect the situation twelve months on. An alternative to Vladimir Putin’s regime is, to say the least, uncertain. The traditional liberal and democratic opposition is no longer capable of taking on this role. Therefore a rebalancing of the Russian political scene can hardly be expected in the near future against the all-powerful system of the Kremlin.
This study endorses the excellent analysis expounded by Francoise Daucé2 in 2004, who shows that Russia has chosen its own particular method of politics, certainly democratic but not liberal. It is a question of delving deeper, by examining where ideas stand on the Russian political scene. It is not so much a question of what sort of eventual emerging opposition there is but rather on the possibilities of an opening or a fracture of the Putin regime.
- Which ideas still have critical potential?
- Which ideas could be the basis for a future opposition, likely to embody an alternative or to reintroduce the conditions of a political choice? After an introduction illustrating the state of activities of all the main youth movements - invaluable indicators of the ideological dynamism of a country – this study will attempt to evaluate the political reality of the tide of ideas prevalent in Russia today. It will then be of interest to present a number of purely opportunist positions and the conditions for breaking the locks of the system.
After an introduction illustrating the state of activities of all the main youth movements - invaluable indicators of the ideological dynamism of a country – this study will attempt to evaluate the political reality of the tide of ideas prevalent in Russia today. It will then be of interest to present a number of purely opportunist positions and the conditions for breaking the locks of the system.''


Commentaires

1. Le vendredi 30 novembre 2007, 16:24 par Moustapha
Est ce que la jeunesse "d'opposition" en Russie a fondamentalement le choix ? Ses alternatives politiques ne sont elles pas limitées par l'omniprésence et la violence du régime politique de Vladimir Poutine.
N'est ce pas V.P. qui est prêt à toutes les entourloupes et à toute la violence (in) imaginables pour réduire à néant toute critique quant à sa manière de gérer la Res publica ?
Si l'on pousse la logique du système Poutine jusqu'au bout, peut on espérer une solution ou un rééquilibre depuis .. l'intérieur de la Russie ?
Non, je ne le pense guère. La terreur est une menace dont on connaît la portée. Une manifestation "monstre".. devant l'armée, mobiliserait au mieux 3000 personnes, avec des effets prévisibles. G.Kasparov en a, récemment, fait les frais.
Un rejet du système Poutinien par les Etats occidentaux ? Non, je pense que la question nucléaire, celle des intérêts gaziers et pétroliers est d'une telle délicatesse qu'il vaut, certainement, fermer les yeux et espérer des lendemains meilleurs avec Poutine que de l'avoir en ennemi.
Et si la solution était de dire que la Russie est un peuple "à part" avec une culture "à part " et avec une manière bien personnelle de concevoir la démocratie ?
Oui, dans un monde contemporain où prudence et intérêts sont de rigueurs, mieux vaut laisser les autres gérer leurs affaires et ne pas s'en mêler.
En tous les cas, nos dirigeants actuels ne sauraient dire qu'ils ne "savaient pas" lorsque tout ceci dérapera.
Ps : bravo Laurent, pour le courage d'y avoir été et d'avoir poussé loin jusqu'à cette analyse de qualité.

ACTU : Une plainte pour torture déposée en France contre Rumsfeld

Catherine MAIA
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), le Center for Constitutional Rights (CCR), l'European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) et la Ligue française des droits de l'Homme (LDH) viennent de déposer une plainte auprès du Procureur du Tribunal de Grande Instance de Paris, contre l'ancien secrétaire d'Etat à la Défense, Donald Rumsfeld, pour avoir ordonné et autorisé la torture.

26 octobre 2007

REVUE : "La Russie", Questions internationales (n°27, septembre-octobre 2007)

Catherine MAIA
Quinze ans après l’effondrement de l’URSS qui l’avait privée des conquêtes territoriales accumulées au cours des trois siècles précédents, plongée dans une dépression économique sans précédent et qui avait bousculé tous ses repères idéologiques, identitaires et sociaux, la Russie veut à nouveau faire entendre sa voix. Elle sort profondément transformée des huit années de présidence de Vladimir Poutine, avec une économie en pleine croissance et une stabilité retrouvée. Mais elle continue à soulever de nombreuses interrogations. Qui gouverne la Russie ? Est-elle une démocratie ? Son redressement économique est-il durable ? Quelles sont ses ambitions internationales ? La classe moyenne russe existe-t-elle ? A-t-elle renoncé à rêves d’Empire ?

25 octobre 2007

POINT DE VUE : L’impasse kurde

Philippe BOULANGER
Depuis la mi-octobre, des bruits de botte résonnent à nouveau à la frontière entre l’Irak et la Turquie. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, illégal) et l’armée turque sont les acteurs d’une recrudescence de l’activisme militaire au nord de l’Irak. Mise en sommeil entre 1999 et 2004, la question kurde en Turquie se pose à nouveau avec acuité.

24 octobre 2007

OUVRAGE : A. de Hoop Scheffer, Hamlet en Irak

Marine CORGIE
Le théâtre irakien ou le dilemme de Hamlet.
Au-delà d’une analogie rapprochant les indécisions du Président G.W. Bush de celles du personnage éponyme de Shakespeare, comment expliquer les revirements de la stratégie américaine en Irak, malgré une réflexion rigoureuse autour du regime change depuis les années 1990 ?

23 octobre 2007

ACTU : Un deuxième chef de guerre comparaît devant la Cour pénale internationale

Catherine MAIA
Poursuivi pour trois chefs de crimes contre l'humanité et six chefs de crime de guerre qui se sont déroulés en 2003 en Ituri (nord-est de la République démocratique du Congo), le chef milicien congolais Germain Katanga, a comparu aujourd’hui pour la première fois devant la Cour pénale internationale (CPI) lors d'une audience de procédure visant à porter à sa connaissance les charges pesant contre lui et à l’informer de ses droits selon le Statut de la Cour.

21 octobre 2007

OUVRAGE : M. Faure, L'analyse économique du droit de l'environnement

Catherine MAIA
Cet ouvrage applique pour la première fois dans le monde francophone la doctrine américaine du «law and economics» (analyse économique du droit) au droit de l’environnement. Il est démontré comment, en utilisant des principes économiques comme l’analyse coûts-bénéfices, le droit de l’environnement peut être analysé dans une perspective économique. Dès lors, plusieurs instruments juridiques sont présentés pour démontrer comment le droit de l’environnement peut contribuer à l’efficience.

20 octobre 2007

ACTU : La IVème commission de l’Assemblée générale soutient le processus de négociations en cours sur le Sahara

Catherine MAIA
La quatrième commission de l'Assemblée générale de l'ONU a adopté par consensus, le 15 octobre, une résolution se félicitant des négociations en cours sur le Sahara. L'Assemblée générale constate «avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin ainsi que les 10 et 11 août 2007 sous les auspices de l'envoyé personnel du Secrétaire général et en présence des pays voisins et qu'elles sont convenues de poursuivre les négociations».

19 octobre 2007

NOTE : Les États européens se réunissent pour remplacer la Constitution

Catherine MAIA
Se mettre enfin d'accord sur un traité européen qui permette de moderniser les institutions de l'Union européenne (UE) élargie. Tel est l’objectif des dirigeants européens aujourd’hui et demain à Lisbonne (Portugal) pour un sommet informel. Ce traité, qui viendrait remplacer la défunte Constitution européenne, permettrait de doter l'UE d'un cadre institutionnel réformé, plus de deux ans après le blocage engendré par les «non» français et néerlandais au Traité constitutionnel européen.

18 octobre 2007

ACTU : El Presidente de Brasil propone la unión comercial de Mercosur, India y África

Catherine MAIA
El Presidente de Brasil, Luiz Inácio Lula da Silva, propuso ayer la creación de un acuerdo de libre comercio que incluya a las naciones del Mercosur (Uruguay, Argentina y Paraguay), a los países del sur de África y a la India. "Ese grupo creará la mayor área de libre comercio del mundo", afirmó en su discurso de apertura de la II Cumbre del Grupo IBSA (iniciales en inglés de India, Brasil y Sudáfrica) que los mandatarios de estos tres países celebraron en Pretoria. "Será un gran espacio económico del sur", insistió el Presidente brasileño, ya que reuniría, según los datos que aportó, a 1.500 millones de personas y más de 2 billones de dólares de producto interior bruto.

17 octobre 2007

ACTU : L'alimentation, un droit fondamental échappant à 854 millions de personnes dans le monde

Catherine MAIA
À l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, plusieurs personnalités ont défendu le droit à la nourriture lors de la Journée mondiale de l'alimentation. Ainsi, le Secrétaire général de l’ONU a-t-il rappelé que le droit à l'alimentation, inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme, ne profite pas à 854 millions de personnes dans le monde, un chiffre en progression ces dernières années. «C'est pour cela que le droit à l'alimentation a été choisi comme thème de la Journée mondiale de l'alimentation cette année», a déclaré Ban Ki-moon dans un message publié aujourd'hui. «Nous devons faire entendre la voix de 854 millions de personnes. Nous devons travailler pour défendre leur droit humain fondamental», a-t-il souligné.

ACTU : Iraque tenta dissuadir Turquia de ação militar

Catherine MAIA
O governo iraquiano convocou hoje a Turquia para negociações urgentes sobre a possibilidade iminente de Ancara lançar uma ofensiva militar contra os rebeldes curdos que habitam o norte do Iraque, perto da fronteira turca. Em Bagdá, o Primeiro-ministro do Iraque, Nouri al-Maliki, chamou uma reunião de última hora em seu gabinete para discutir o assunto. Ao mesmo tempo, o Vice-presidente do país, Tareq al-Hashemi, viajou para a capital turca para tentar dissuadir Ancara de enviar soldados ao seu país.

14 octobre 2007

OUVRAGE : D. Perrot (dir.), Les relations ACP/UE après le modèle de Lomé : quel partenariat ?

Catherine MAIA
Le présent ouvrage procède d’une rencontre scientifique, réalisée en tant que Journées nationales d’étude de la CEDECE – Association d’Études Européennes –, tenue au campus universitaire de Schoelcher, en Martinique, à la suite de la signature de l’Accord de Cotonou et organisée par deux équipes associées au CNRS, le Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe de l'Université des Antilles et de la Guyane, et le Centre de Recherches Européennes de Rennes, Pôle européen Jean Monnet de l’Université de Rennes I.
La démarche prospective retenue fait ressortir les virtualités de cet Accord qui doit s’appliquer jusqu’en 2020 ; elle évalue, à partir d’une analyse juridique serrée, les éléments de continuité par rapport aux expériences acquises depuis les Conventions de Lomé, et porte une appréciation sur le dépassement du modèle antérieur. Elle souligne aussi les obstacles à la réalisation des objectifs assignés dans cette perspective de réorientation : mieux préparer les États ACP à la libéralisation des échanges mondiaux ; mieux promouvoir des valeurs partagées, en vue d’un développement co-responsable.

13 octobre 2007

NOTE : Al Gore e comitê da ONU sobre clima ganham o Nobel da Paz

Catherine MAIA
O prêmio Nobel da Paz foi dado ontem ao ex-presidente americano Al Gore e ao Painel Intergovernamental sobre Mudanças Climáticas da ONU (IPCC pelas iniciais em inglês), pelo sinal de alerta que lançaram sobre as ameaças ao meio ambiente.

12 octobre 2007

ACTU : United Nations wants private security firms in Iraq held accountable

Catherine MAIA
The United Nations urged U.S. authorities yesterday to hold private security firms accountable for unjustified killings of Iraqi civilians and warned against increasing reliance on the heavily armed guards. The U.N. Assistance Mission to Iraq also expressed concern that too many Iraqi civilians are being killed in U.S. military operations as part of a security crackdown in Baghdad and surrounding areas. Its biannual human rights report noted several reports of "killings carried out by privately hired contractors with security-related functions in support of U.S. government authorities".

ACTU : Le rapporteur de l'ONU pour le droit à l'alimentation demande un moratoire sur les biocarburants

Catherine MAIA
Le rapporteur des Nations Unies pour le droit à l'alimentation, Jean Ziegler, a demandé aujourd’hui un moratoire international de cinq ans sur la production des biocarburants. Il redoute en effet que le développement de cette source d'énergie provoque une véritable «hécatombe».

11 octobre 2007

ACTU : La CIJ tranche un conflit territorial entre le Honduras et le Nicaragua

Catherine MAIA
Le 8 octobre, la Cour internationale de justice (CIJ) a, en rendant son arrêt en l'affaire du Différend territorial et maritime entre le Nicaragua et le Honduras dans la mer des Caraïbes, redessiné la frontière maritime entre le Honduras et le Nicaragua, deux pays qui se disputaient depuis des années un territoire riche en ressources halieutiques et en réserves potentielles d'hydrocarbures.

10 octobre 2007

ACTU : Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone condamne deux anciens chefs de milice pour crimes de guerre

Catherine MAIA
Le 9 octobre, le Tribunal spécial pour la Sierra Leone a condamné à des peines de prison ferme deux anciens chefs de la milice pro-gouvernementale des Forces civiles de défense (CDF, selon son acronyme anglais), reconnus coupables, au mois d'août dernier, de crimes de guerre lors du conflit civil sierra-léonais (1991-2001), notamment de meurtres, pillages et cruauté, mais acquittés de crimes contre l'humanité.

8 octobre 2007

POINT DE VUE : Quelle date pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire ?

Agnero Privat MEL
Après avoir projeté la tenue de l’élection présidentielle prochaine au mois d’octobre 2008, M. Mambé, Président de la Commission électorale indépendante (CEI) a entrepris, depuis le 25 septembre 2007, d’apporter des précisions à ses propos. Il soutient que l’élection présidentielle devrait se tenir au plus tard au mois d’octobre 2008 et que tout est mis en œuvre pour qu’elle ait lieu avant cette date. La déclaration du président de la CEI a provoqué les réactions du chef de l’État, Laurent Gbagbo, pour s’opposer à une prorogation de la date de tenue de l’élection présidentielle. Tous les leaders d’opinion, en l’occurrence MM. Bédié et Ouattara, se réclamant de l’opposition politique, n’ont pas souscrit à la position du président de la CEI. Dans un entretien à paraître dans l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le facilitateur de l’accord de Ouaga, le Président burkinabè, Blaise Compaoré, semble reconnaître qu’au regard de l’évolution du chronogramme de sortie de crise, l’échéance d’octobre 2008 est plutôt raisonnable mais que les choses devraient aller plus vite.